En 2025, les végétaux sont enfin reconnus comme des êtres sensibles. Suite aux nombreuses actions d’associations antispécistes, prônant la considération du bien être végétal, les articles sur la protection animale s’étendent aux plantes domestiques. Ces dernières sont alors protégées par la Direction Départementale en charge de la Protection des Populations (DDPP), missionnée de récolter les données des pots connectés. Maltraiter une plante c’est le risque de subir l’interdiction d’en posséder une, de se voir infliger une amende, ou encore une peine de prison.
Nous avons prototypé un pot connecté et son application, ainsi qu'un mode d'emploi. La façade du pot est interactive et se teinte en fonction du niveau d'eau, d'ensoleillement, de nutriments... de la plante, captés par les différents capteurs. Le moindre manque est donc facilement identifiable.
L'application reprend les codes couleurs du pot afin d'avoir une interface intuitive.
Ce kit comprend le prototype du pot connecté ainsi que son application et son mode d'emploi. Afin de scénariser notre propos, nous avons réalisé des faux articles en reprenant le code du site Libération, où sont expliquées les nouvelles lois en vigueur. Nous avons travaillé à partir des textes de lois françaises et actuelles sur la protection animale afin de rendre crédible cette fiction.
Grâce à CripR-Cas9, la méthode de modification génétique devenue accessible à tous depuis les années 2020, chacun peut se transformer en « apprenti sorcier ». Ainsi, nous imaginons un laboratoire sauvage, où des expériences sont menées, afin de modifier le génome de certaines plantes aquatiques pour leur transmettre les capacités des cyanobactéries à s’adapter aux zones mortes des océans : des plantes capables de réaliser une photosynthèse dans des milieux anoxiques, et d’enrichir ces derniers en oxygène.
Nous avons réalisé différentes sculptures en silicone conservées dans des bocaux de chimistes afin de donner vie à notre fiction. Ces plantes sont des expérimentations de modifications génétiques afin de créer des êtres capables de vivre dans les zones mortes de l'océan, appauvries en oxygène.
Nous questionnons ainsi notre capacité à « jouer » avec le vivant.
Ce kit comprend différentes plantes en silicone, des panneaux scientifiques schématiques et explicatifs (comment fonctionne la méthode CrispR-Cas9 ainsi que les photosynthèses oxygènique et anoxygènique, ce que sont les cyanobactéries, ainsi que la répartition des zones mortes dans l'océan), un microscope dans lequel est incrusté une animation de cellules.
En 2040, les arbres qui produisent notre oxygène ont disparu... Mais pas d’inquiétude, une grande entreprise nommée Climeworks invente une technologie capable de capter le dioxyde de carbone et de rejeter du dioxygène : Oxtree. Ces arbres-robots, absorbent le CO2 qui sera ensuite transformé en produits carbonés, nouvelle source d’énergie circulaire. L’air est alors purifié et enrichi en dioxygène produit par électrolyse.
Dans un esprit de biomimétisme, les laboratoires académiques et industriels, envisagent de s’inspirer de la photosynthèse des plantes pour « inventer » des technologies nouvelles, dites de photosynthèse artificielle. Il s’agirait de capter l’énergie solaire, la transformer en électricité, puis être capable d’utiliser cette énergie électrique secondaire pour convertir un mélange d’eau et de CO2 en dioxygène.
Après une rencontre avec un physicien du Collège de France, nous avons réalisés des arbres 3D capables de réaliser une photosynthèse artificielle et schématisé leur fonctionnement.
Nous avons réalisé cette vidéo promotionnelle afin de retranscrire le cadre de la fiction. Jouer sur le code publicitaire problème/solution nous permet d'apporter un second degré et une critique sur notre notre propension à nous intéresser plus à la technologie qu’au vivant.
Ce kit comprend une scène 3D en VR, la vidéo promotionnelle de la marque ainsi que ces différentes cartes de visite et kakémonos qui donnent l'illusion d'un stand commercial, et un prototype d'arbre sculpté.
En 2035, quelques personnes sont initiées à une sorte de langage, un code secret. Il s’agit d’une chorégraphie des mains qui, lorsqu’elle est réalisée correctement, permet d’entrer en interaction avec la plante, de manière sensible, presque « spirituelle ». Elle dévoile l’intériorité de la plante, ses flux d’énergies qui la parcourent, sous forme de projection graphique. La plante répond également via des sons.
L’initié devient alors «éveillé» au monde végétal.
Grâce au système du Leap Motion, une forme de communication avec la plante est possible. Une série de combinaisons de gestes déclenchent différentes animations projetées sur la plante ainsi que des sons.
À travers cette expérience sensible et poétique, nous tentons de traduire symboliquement l’invisible et l’inaudible afin d’appréhender les modes de communications des végétaux que nous avons étudié.
Ce kit comprend le dispositif interactif (Leap Motion, code processing, vidéo-projecteur) et les différentes plaques gravées au laser expliquant les combinaisons de gestes.
Réalisé au sein du collectif Anima, le projet « Et si demain…? » invite à réfléchir au rapport que nous entretenons
à la nature et au monde végétal.
À travers quatre fictions scénographiées,
nous avons proposé une typologie de relations.
Entre utopie et dystopie, chaque scénario, placé dans un monde plus ou moins futuriste,
s’appuie sur des avancées scientifiques et technologiques actuelles et met en exergue des enjeux écologiques et sociétaux.
Réalisé au sein du collectif Anima,
le projet « Et si demain…? » invite
à réfléchir au rapport
que nous entretenons à la nature
et au monde végétal.
À travers quatre fictions scénographiées, nous avons proposé une typologie de relations.
Entre utopie et dystopie,
chaque scénario placé dans un monde futuriste, s’appuie sur des avancées scientifiques et technologiques actuelles et met en exergue
des enjeux écologiques et sociétaux.